— Quelle bande d’idiots vous faites tous les deux ! gronda-t-il en direction de mes kidnappeurs. On va s’expliquer.

Baptiste sortit un tissu noir de sa poche arrière, et je me figeai.

— Je suis désolé, mais pour ton bien, je dois te bander les yeux, dit-il d’un ton grave.

— Quoi ? Tu es avec eux ? m’écriai-je, horrifiée, reculant d’un pas.

Sans lui laisser le temps de répondre, je lui envoyai un direct entre les côtes, mais il attrapa mon poing avec une rapidité déconcertante.

— Arrête ! Je ne suis pas un gamin comme ceux-là, s’exclama-t-il, le regard intense. Je t’ai promis de te protéger, et je suis le seul sur lequel tu pourras compter ici !

— Comment est-ce que je peux te faire confiance alors que tu trahis l’Alpha ? demandai-je, hors de moi, la voix tremblante de colère.

— Je t’en prie, crois-moi, répondit-il, son regard sincère plongé dans le mien, ses mains se posant doucement sur mes épaules.

Je le regardai, les sourcils froncés, hésitant entre méfiance et confiance.

— Laisse-moi partir, s’il te plait, je te couvrirai, murmurai-je d’une voix suppliante, les yeux brillants d’espoir.

Fabrizio et Sylvain s’étaient redressés et s’approchaient de nous. Baptiste sentit la tension monter et serra les mâchoires, prêt à les tuer s’ils osaient s’approcher davantage.

— Théodora est sous ma protection. Si vous touchez à un seul de ses cheveux, je vous le ferai payer par trois fois ! gronda-t-il furieusement, ses yeux lançant des éclairs.

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