La classe se rangea dans le couloir, le long du mur. Nous attendions que le professeur ouvre. C’était une femme plus petite que moi. En entrant dans la salle, je découvris les tables réunies par deux formants des îlots. Elle m’invita à m’asseoir à côté de Laure, deux camarades nous faisaient face.
— Nous allons étudier l’Âge d’or, annonça l’enseignante.
— Moi, j’ai l’Âge de bronze, plaisantai-je.
— J’ai l’Âge d’argent, ajouta Laure.
— Ben moi, j’ai l’Âge de Glace, déclara Catherine, notre voisine d’en face.
Ma copine et moi rîmes aux éclats, j’en avais les larmes aux yeux. Pour une fois, je rencontrais quelqu’un qui sortait des idioties pires que les miennes. Toute la classe, l’enseignante y compris, riait.
Je vous partage une petite anecdote que ma fille Morgane a vécu au lycée et qu’elle m’a raconté pour l’intégrer dans le roman.
